PROJET DE RENATURATION POUR LA PLACE DU 8 MAI

Au printemps prochain, la place de la Mairie devrait retrouver des couleurs avec des aménagements de renaturation mettant le secteur en valeur.
Après une longue attente due à la procédure intentée contre les entreprises qui avaient réalisé le précédent aménagement (lire par ailleurs), les élus municipaux ont enfin pu se pencher sur le projet de réfection de cette vaste place, en plein cœur de la ville. Il faut reconnaître que le secteur, en partie barricadé depuis pas mal de temps, n’était pas très agréable sur le plan visuel. Mais le dossier restait bloqué tant que la décision de justice n’était pas prise.
Cette fois, c’est fait. Et la commission voirie a planché sur le sujet, envisageant un nouveau projet moins minéral et plus végétal. Le platelage bois et les dalles de verre vont disparaître au profit d’une rangée de bacs en bois qui accueilleront plusieurs végétaux dont la nature n’a pas encore été définie. Il sera possible de s’asseoir sur ces bacs. Il n’y aura pas d’arbres de grande hauteur, la municipalité souhaitant préserver la vue sur le remarquable bâtiment qu’est la Mairie. En complément, la place sera aménagée sur environ 150 m² en espaces verts, avec des circulations piétonnes en enrobé. La circulation automobile y demeurera bien sûr interdite.
L’essentiel des aménagements seront réalisés par une entreprise, mais la plantation des végétaux sera prise en charge par le service environnement de la ville comme le précise Jean-Marc Robert, Adjoint chargé de la voirie : « Camille Duthilleul, le responsable du service, sera chargé de déterminer les types de végétaux qui seront mis en place par nos services municipaux. L’étude sera finalisée au cours de cet hiver pour une réalisation du chantier dès le mois de mars 2024, pour une durée d’environ deux mois. »
Avec les subventions escomptées et l’indemnisation que la commune a reçue suite à la décision du tribunal, le reste à financer sera négligeable.

La fin d’une longue procédure
L’aménagement de la place du 8 mai, réalisé il y a quelques années, est un vrai serpent de mer. A l’époque, la commune avait effectué un recours amiable pour malfaçons en raison de plusieurs désordres constatés, le platelage bois, mais aussi les dalles de verre, les bandes podotactiles et la résine de l’enrobé. Le groupement d’entreprises refusant de prendre en compte la totalité de ces réclamations, une action a été engagée auprès du tribunal administratif qui, au terme d’une longue procédure, a donné raison à la commune de Seloncourt, reconnaissant que les entreprises étaient fautives dans cette affaire et accordant à la ville une indemnisation de l’ordre de 53 000 €.